La psychologie derrière un voyage de huit jours
Ce cadre temporel soutient également ce que les psychologues du voyage appellent la « nouveauté ». Lors des premiers jours dans un nouvel endroit, nos sens sont en éveil, nous sommes plus attentifs et émotionnellement investis dans notre environnement. Une étude a confirmé que la nouveauté est essentielle et agréable dans l’expérience touristique.
Cependant, au fil du temps, nous nous habituons à notre nouvel environnement, et la nouveauté commence à s’estomper. Une période de huit jours trouve un équilibre parfait entre l’expérience de la nouveauté et le moment où celle-ci commence à s’effacer.
D’un point de vue physiologique, la durée du voyage influence les hormones de stress, comme le cortisol. Un voyage plus court ne permet pas de normaliser ces niveaux hormonaux, surtout si vous traversez des fuseaux horaires, ce qui complique la relaxation. En revanche, un voyage de huit jours (qui ne soit pas transcontinental) est suffisant pour permettre au corps de réduire ces hormones de stress, conduisant à un meilleur état d’esprit, une meilleure qualité de sommeil et une meilleure réponse immunitaire.
Un autre aspect est la praticité et la durabilité d’un voyage de huit jours. Cette durée permet de se rendre dans un endroit éloigné sans se sentir pressé, tout en évitant une surcharge logistique ou financière. Cela peut également prévenir le fameux « coup de blues » post-vacances, surtout lors du retour au travail. Un voyage trop long ou trop court peut compliquer la réintégration.